CORNERS

Ein junger Mann springt ins Bild, dazu ein trommelnder Sound: Dag dag ding ding dag dag ding – parallel zur ansteigenden Rhythmisierung startet auch der Protagonist des Videos los und läuft ausgehend von einem Wiener Innenhof unterschiedlichste Schauplätze der Stadt ab: In rasantem Tempo flitzt er um Häuserecken, rennt Straßen entlang, überspringt locker etwaige Hürden und lässt die Passanten nach seinen Sprints durch die U-Bahn oder Geschäfte stets irritiert schauend zurück. In seinem Debütfilm gönnt Derek Roberts weder sich selbst noch dem Betrachter eine Verschnaufpause, sondern führt diesen vielmehr „laufend“ an immer neue Orte der Stadt: eine Halfpipe an der Peripherie, ein Klettergerüst im Wiener Prater, eine Skulptur an der Donau oder aber abgeriegelte Baustellen, die er ganz selbstverständlich durchquert. Verschiedenste Accessoires wie Melonen oder auch clownesque Gewänder betonen das spielerisch-slapstickhafte seiner physischen „Raumnahme“, in der er nicht nur die üblichen Blickwinkel der Stadt unterläuft, sondern auch vormacht, dass sich der städtische Raum immer auch anders verwenden und nur durch die Nutzung umformen lässt. (Christa Benzer)

Das Video CORNERS zeigt einige von vielen Möglichkeiten, wie man mit einer Stadt interagieren kann. Der Protagonist, Derek Roberts selbst, durchläuft Wien in einem hohen Tempo. Sämtliche Ecken ob temporär oder permanent vorhanden, ob horizontal oder vertikal überwindet er mit einer Beschwingtheit. Dabei wird dem Betrachter eine wechselnde Kulisse präsentiert, die Wien facettenreich portraitiert. Derek Roberts weist dabei auf das Potential urbaner Strukturen, deren Spielraum sich in unserer Nutzung längst nicht erschöpft. Er bietet Anreiz das Bewusstsein für städtische Funktionen zu erweitern und wertzuschätzen. Das Video ist nicht nur eine Einladung, die Stadt mit anderen Augen wahrzunehmen, sondern auch eine Dokumentation, die mit dem Wandel der Zeit nur an Bedeutung gewinnen kann.
(Steffi Schöne)

Weitere Texte

CORNERS, texte français

Un jeune homme jaillit dans le champ de la caméra, au son d'un djembé : ta ta ti ti ta ta ti – tandis que le rythme s'amplifie, le protagoniste de la vidéo entame un vrai marathon depuis la cour intérieure d'un immeuble viennois, arpentant au pas de course divers lieux de la ville : à une vitesse effrénée, il contourne des immeubles, court le long des rues, franchit d'un bond léger d'éventuels obstacles et, sprintant à travers stations de métro et boutiques, laisse toujours derrière lui des passants interloqués. Derek Roberts, étudiant à l'Académie des Beaux-Arts depuis quelques années, s'offre aussi peu de répit qu'il n'en accorde au spectateur, menant celui-ci à bout de souffle d'un coin à l'autre de la ville : une rampe half-pipe en banlieue, une structure d'escalade dans le parc du Prater, une sculpture au bord du Danube ou des chantiers clos que, bien évidemment, il traverse allègrement. Différents accessoires, comme un chapeau melon ou une panoplie de clown, soulignent le côté ludique et burlesque de cette mainmise physique sur l'espace qui, évitant les vues classiques de la ville, nous prouve aussi que l'espace urbain peut s'utiliser autrement et que seule cette utilisation est à même de le transformer.
(Christa Benzer)

La vidéo CORNERS nous montre quelques unes des multiples façons d'interagir avec la ville. Le protagoniste, qui n'est autre que Derek Roberts en personne, traverse Vienne à toute allure. Et en parcourt avec legèreté tous les « coins », qu'ils soient éphémères ou permanents, horizontaux ou verticaux. Ce faisant, il présente au spectateur un décor changeant, portrait d'une Vienne aux mille facettes. Derek Roberts met ainsi en relief le potentiel des structures urbaines dont notre usage quotidien n'exploite nullement la marge de manœuvre. Il stimule notre conscience des fonctions urbaines qu'il s'agit d'élargir et d'apprécier à leur juste mesure. Cette vidéo n'est pas seulement une invitation à poser sur la ville un autre regard, mais aussi une documentation dont l'importance croît au fur et à mesure que notre époque évolue. (Steffi Schöne)

Traduction: Françoise Guiguet

Orig. Titel
CORNERS
Jahr
2008
Land
Österreich
Länge
10 min 10 sek
Kategorie
Avantgarde/Kunst
Orig. Sprache
Kein Dialog
Downloads
CORNERS (Bild)
CORNERS (Bild)
CORNERS (Bild)
Credits
Regie
Derek Roberts
Kamera
Praved Chandra
Musikalische Beratung
Praved Chandra
Schnitt
Derek Roberts, Praved Chandra
Performer*in
Derek Roberts
Verfügbare Formate
Digital File (prores, h264)
DCP 2K flat (Distributionskopie)
Festivals (Auswahl)
2009
Osnabrück - EMAF - European Media Art Festival
Wroclaw - WRO-International Media Art Biennale
Zürich - VIDEOEXperimental; Video & Film Festival
Bochum - Videofestival
Hamburg - Int. Kurzfilm-Festival & No Budget
Neubrandenburg (D) & Szczecin (PL) - dokumentART Film & Video Festival
Leeds - Int. FilmFestival
2010
Stuttgart - Filmwinter, Expanded Media Festival ("Teamwork"-Preis + Publikumspreis)
Solothurn - Filmtage
Nijmegen - Go Short Film Festival
Linz - Crossing Europe Film Festival
Nashville Film Festival
2011
Split - Festival of New Film and Video